Le retour des BWC au Québec
- La bourgeoise bohème
- 18 oct. 2018
- 2 min de lecture
Nous le savons, l’automne est synonyme de couleur, de temps froid, du retour à l’école, mais c’est aussi le retour des Basic White Chix dans leur province tant adorée. En 2018, ce n’est plus un secret, une partie de la population occidentale est caractérisée par ces Basic White Chix. C'est grâce à elles que les Starbucks sont encore populaires, qu’Instagram est encore une application utilisée et que Les Chainsmokers ont encore du monde à leurs ‘’spectacles’’.

Nous avons presque eu la paix cet été des BWC puisqu’elles étaient en exode à travers le monde. Bon, elles n’étaient peut-être pas en exode, mais elles étaient loin de nous, dans un certain sens, étant donné qu’avec les réseaux sociaux, elles ont toujours le moyen de nous partager leurs expériences de vie Instagramables. Après des destinations de ressourcement comme le Maroc, l’Espagne et Coachella en Californie, elles sont enfin de retour au Québec. Elles ont rangé leurs vêtements complètement loufoques dont leurs lunettes rondes des années 60, leurs fleurs dans les cheveux des années 60, leurs chandails très colorés des années 60, bref elles peuvent désormais ranger leur costume d’Halloween des années 60. Sinon, elles peuvent toujours réutiliser ces vêtements pour leur déguisement d’Halloween 2018! L’arrivée du temps froid les obligeront à se vêtir autrement. Elles devront sortir les foulards très grands, les vêtement carreautés et leurs chandails de laine.

Le retour des BWC au Québec signifie que c’est le retour des ventes astronomiques des Pumpkin Spice Latté, de l’achalandage dans les cafés du plateau et du Mile-End où elles peuvent aller faire semblant d’étudier en n’oubliant surtout pas de faire une story Instagram pour rappeler à tout le monde qu’elles sont en train d’étudier dans un café. Aussi, c’est le retour des photos d’elles devant une pile de citrouille et aux pommes ainsi que des photos de leurs randonnées en n’oubliant surtout pas de mentionner qu’elles adorent les couleurs de l’automne. De plus, sans elles, on oublierait que les études c’est difficile puisque, pauvres elles, elles sont en mi-session depuis début septembre et qu’elles n’ont plus le temps de vivre, même si elles font 40 story Instagram par jour pour montrer à tout le monde qu’elles sont débordées par les études.

Finalement, on ne sait pas si c’était mieux la vie au Québec lorsqu’elles étaient en voyage loin de nous ou bien lorsqu’elles viennent envahir nos cafés, nos vergers et nos champs de citrouilles. On attend avec impatience ce qu’elles nous réservent pour l’hiver qui arrive déjà à grands pas !

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